Nouvelle défaite des Nets face aux Knicks
- NBA
- novembre 18, 2024
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La suprématie new-yorkaise des Knicks contre les Nets : un derby à sens unique
La rivalité new-yorkaise de la NBA continue de pencher en faveur des Knicks, comme en témoigne leur victoire convaincante lors du dernier derby face aux Nets. La rencontre tant attendue a mis en lumière la domination des Knicks dans cette lutte fratricide pour la suprématie de la Grande Pomme.
Pour le coach des Nets, Jordi Fernández, le rêve du premier derby a cédé la place à une amère réalité. Malgré le buzz et l’enthousiasme suscités par son entrée en scène comme technicien principal, les deux affrontements successifs entre les deux franchaises n’ont laissé place à aucun doute sur l’équipe dominante actuelle, avec les Knicks éteignant l’éclat des Nets sur le score sans appel de 114 à 104.
Ce terrain de compétition âprement disputé est bien plus qu’un simple match pour les fans locaux, car il puise ses racines dans l’histoire ancienne des deux équipes. Une histoire marquée par une passerelle entre les ligues NBA et ABA et une coûteuse intégration des Nets au sein de la grande ligue, la rivalité n’a jamais vraiment connu d’accalmie. Et dans ce contexte, les Knicks semblent y mener la danse, s’adjugeant les victoires lors des huit dernières rencontres.
Le dernier acte de cette domination s’est joué au Madison Square Garden, théâtre peu de temps auparavant d’un tout autre type de combat avec l’UFC 309. Les Knicks, cependant, ont réussi à infliger un autre type de KO à leurs voisins.
Dans l’antre des Knicks, il était manifeste que la formation du coach Fernández eut à souffrir dans la raquette (50-24) et au niveau des rebonds (45-35). Point d’orgue de la soirée, la performance de Karl-Anthony Towns, auteur de 26 points et 15 rebonds, soulignait la solidité de l’équipe locale.
Mikal Bridges s’est également montré décisif, l’ailier, ayant récemment changé de camp, a su se rendre crucial avec un score de 21 points, tout en adressant un clin d’œil piquant à son ancienne équipe. Fernández a loué son talent, affirmant que « le mieux dans la NBA, c’est d’être désiré ».
Les Nets, affaiblis par des absences notables, ont trouvé leur meilleur atout en Cameron Johnson, qui a inscrit 22 points. Toutefois, cela n’a pas suffi à compenser les lacunes en défense relevées par le coach. « Nous n’avons pas assez défendu », a concédé Fernández, un constat amer qui résume parfaitement le sentiment du côté des Nets après ce duel urbain.
Un derby qui reflète la réalité de la NBA
En définitive, cette joute illustre la dure réalité de la NBA, où les absences se font durement sentir et où la puissance d’une équipe peut basculer d’un match à l’autre. Alors que les Knicks poursuivent leur montée en puissance, les Nets de Fernández sont rappelés à l’ordre : en NBA, chaque victoire se mérite.
Le derby de New York reste ainsi un marqueur indélébile de l’identité des deux franchises, et jusqu’à présent, c’est l’étincelle des Knicks qui brille le plus vivement dans le ciel sportif de la Métropole.