Aday Mara, l’étoile déchue de UCLA lutte pour briller en NCAA

Aday Mara, l’étoile déchue de UCLA lutte pour briller en NCAA

La transition d’Aday Mara vers le basket universitaire américain n’est pas facile. Le jeune géant espagnol de 19 ans et d’une stature impressionnante de 2,21 mètres peine à s’imposer chez les Bruins, équipe emblématique de la NCAA. Mara est actuellement en lutte avec lui-même pour atteindre ses objectifs dans une deuxième saison qui devait être celle de la confirmation.

Malgré les éloges de l’entraîneur Mick Cronin en début de saison, Mara, ex-joueur du Casademont Zaragoza, semble stagner. Son temps de jeu reste similaire à sa première année avec une moyenne de 9,8 minutes par match, pour des contributions de 4,7 points, 3,4 rebonds et 1,1 contres. Ces statistiques sont loin des attentes placées en lui, surtout après une première saison où il avait déjà du mal à émerger.

Le contraste est frappant avec ses débuts en Liga ACB où il avait impressionné à l’âge de 17 ans, dévoilant un potentiel qui a fait dire à Chris Ebersole, directeur des Opérations Internationales de Basket NBA, que « le ciel est sa limite ». Mais ce ciel semble s’être un peu assombri à UCLA où il lutte pour des minutes de jeu significatives, même si Cronin a reconnu son amélioration physique : « Il a gagné plus de 12 kilos de muscle »

Pourtant, le chemin vers la NBA, parsemé d’obstacles, n’est pas fermé pour Mara. Il doit cependant relever des défis majeurs, à commencer par augmenter sa mobilité pour s’adapter au jeu actuel de la NBA, plus exigeant pour des joueurs de sa taille. Conscient des difficultés, Cronin était préoccupé par l’attitude du joueur, craignant une complaisance due à ses classements élevés.

Les critiques ne se sont pas fait attendre. Après une prestation de seulement trois minutes dans un match, où Mara a perdu deux ballons, Cronin a exprimé sa déception avec fermeté. La sévérité du coach de UCLA s’étend à toute l’équipe, récemment critiquée pour sa faiblesse et son excès de confiance après une série de défaites.

Mick Cronin est convaincu de sa capacité à diriger un programme tel que celui de UCLA, sans hésiter à se comparer à l’entraîneur des Lakers, tout en soulignant sa passion et son énergie. Le message est clair : Mara et ses coéquipiers doivent faire leurs preuves sur le terrain et rencontrer les attentes de leur entraîneur.

Aday Mara est encore temps de rebondir. La saison n’est pas finie, et le pivot espagnol doit s’appuyer sur son travail et se rappeler les éloges d’un passé pas si lointain pour construire son futur en NCAA et, pourquoi pas, en NBA.