Jalen Brunson enflamme le Garden avec ses 44 points contre les Pacers !

Madison Square Garden s’est transformé en chaudron bouillonnant d’excitation mardi dernier, un phénomène galvanisé par la performance de Jalen Brunson. Sous ses impulsions incessantes, les New York Knicks ont orchestré une démonstration de force contre les Indiana Pacers, décrochant une victoire impériale de 121-91 dans le cinquième match de leur série éliminatoire.

Le réveil de Brunson

Pourtant critiqué pour sa prestation lors du match 4, Brunson a catapulté son jeu à des hauteurs stratosphériques, enregistrant pas moins de 44 points et sept passes décisives. Sa cinquième performance au-delà de la barrière des 40 points durant ces playoffs souligne une maîtrise offensive que l’on n’avait plus observée depuis les envolées de LeBron James en 2018.

Le coup tactique : McBride au départ

L’intégration de Miles McBride dans la formation de départ a été un coup tactique réfléchi. Non seulement il a participé à l’envolée des Knicks avec 17 points et quatre passes décisives, mais sa capacité à endiguer les élans de Tyrese Haliburton, l’étoile montante des Pacers, a été fondamentale. Sa contribution n’est pas apparue soudainement ; les indices étaient déjà présents durant la saison régulière lorsque l’alignement de McBride au côté de Brunson avait déjà fait ses preuves.

La décision des Pacers de doubler Brunson 28 fois durant le match, une stratégie qui a porté ses fruits dans le passé, s’est avérée vaine. La distribution de McBride a non seulement affaibli la défense adverse mais a permis à l’attaque des Knicks de s’exprimer pleinement, élargissant le terrain et rendant chaque attaque plus tranchante.

L’intensité new-yorkaise au rebond

Le match a également mis en exergue le talent des Knicks pour récupérer les rebonds offensifs, une compétence qui leur a souvent donné l’avantage au cours de cette saison. À la mi-temps, ils comptaient déjà plus de rebonds offensifs que les Pacers n’avaient de rebonds totaux.

Ce fut une partie où chaque détail a compté, chaque choix tactique a été crucial, et où chaque joueur des Knicks a contribué à une victoire collective. Les Pacers, réputés pour leur combativité, se sont retrouvés dépassés, voire humiliés par le niveau de jeu de leurs adversaires.

La série prend désormais le chemin de l’Indiana, où les Knicks auront l’occasion de conclure et d’avancer vers les finales de la Conférence Est pour la première fois depuis le début du millénaire.

La bataille pour l’identité

Les moments de tension n’ont pas manqué, ponctués notamment par un échange aigre-doux entre Donte DiVincenzo des Knicks et Myles Turner des Pacers. Cet épisode, qui s’est soldé par une faute technique pour chacun, n’est qu’une illustration de l’intensité grandissante de ces playoffs.

La suite de cette série éliminatoire promet d’être captivante. Les Pacers sauront-ils redresser la barre et prouver leur dureté sous pression ? Réponse dans les prochaines confrontations, aussi décisives qu’imprévisibles.