Porzingis décisif contre les Mavericks

Les Celtics de Boston ont démarré les finales avec une performance impressionnante, s’imposant 107 à 89 contre les Mavericks de Dallas lors du premier match. Au cœur de cette victoire, Kristaps Porzingis a brillé, validant ainsi la stratégie de Brad Stevens, président des opérations basketball de Boston, qui avait parié sur son acquisition.

Porzingis, échangé contre Marcus Smart, a été la clé de voûte de cette équipe, permettant aux Celtics de se hisser parmi les meilleures équipes de la saison régulière avec 64 victoires. Son impact des deux côtés du terrain a été indéniable, et sa présence a permis à Boston de se transformer en une équipe historique, affichant la cinquième meilleure différence de points de l’histoire de la ligue.

Une entrée en jeu décisive

Après une absence d’un mois due à une blessure au mollet, Porzingis a fait son retour sur le parquet lors de ce premier match des finales, et quelle entrée ! Remplaçant pour la première fois de la saison, il a inscrit 20 points, capté 6 rebonds et réalisé 3 contres en seulement 21 minutes, mais ces chiffres ne reflètent pas pleinement son influence sur le jeu. L’entraîneur des Celtics, Joe Mazzulla, a loué sa performance, soulignant son importance dans la tactique défensive et son apport offensif.

Le Letton a fait étalage de toute sa palette technique, enchaînant jumpers, dunks et triples, tout en protégeant son cercle avec autorité. Son énergie contagieuse a transformé un maigre avantage d’un point en une avance de 17 points à la fin du premier quart-temps. Daniel Gafford, pivot des Mavericks, n’a pu que reconnaître la santé éclatante de Porzingis sur le terrain.

Un plan de jeu infaillible

L’effet Porzingis a complètement déstabilisé la défense des Mavericks, jusqu’alors efficace en playoffs. Son habileté à tirer de loin a mis à mal la stratégie de Dallas, qui se concentrait sur la protection de la raquette. Boston a pu profiter des espaces créés pour lancer 42 tentatives à trois points, dont 16 réussies.

Face à cette démonstration, l’entraîneur des Mavericks, Jason Kidd, a été forcé d’abandonner son schéma défensif en privilégiant la mobilité de Maxi Kleber au centre. Les Celtics, de leur côté, ont appliqué leur plan à la lettre : laisser le duo Luka Doncic et Kyrie Irving des Mavericks porter l’essentiel de l’attaque sans jamais les doubler. Une stratégie qui s’est avérée payante.

Avec ce début de série prometteur, les Celtics et Porzingis ont clairement indiqué leurs ambitions et ont montré qu’ils étaient prêts à aller chercher le titre. La suite des finales nous dira si les Mavericks sauront trouver la réponse à la menace grandissante que représente Porzingis.